uncannily-starry

Plein d'étoiles

Dimanche 4 mai 2008 à 15:23

Je voltige un peu dans ce ciel nuageux, pas une étoile ne se présente. J'en touche pourtant du doigt...
Toutes ses silhouettes qui s'agitent bien vite, et de leurs efforts, s'illuminent presque, pourtant une petite ombre reste toujours. Voici la chute invraisemblable, l'esprit rêveur et dérouté qui s'exprime alors. Et la voilà maintenant qui s'y jette à corps perdu... Tout s'accélère, laissant l'aube arriver tout aussi vite. Des espoirs qui se fusillent du regard, des sourires qui ne veulent plus rien dire... Cherchant un semblant de vérité, la soirée l'égaye et la déporte, encore un peu plus loin ? Suivons cette douce vague agitée, si agréable et cruelle à la fois ! Embarquée, se doute-elle qu'elle va chavirer d'un instant à l'autre?
Une aile après l'autre, à peine déployer, les envols s'enchaînent à vive allure. Seul ce souffle d'air amène ce délicat brin d'évasion. D'une pensée égarée à une autre, l'agitation se soulève, dressant à elle seule une attention unique.


"You're something beautiful, a contradiction
I wanna play the game, I want the friction"





Un souvenir à côté, juste pour le sourire d'un joyeux moment passé. Et que tout reste encore à venir ? Peu à peu, intercalées, malmenées, entre espoir et désespoir, pour un jour illustrer cet air si croustillant à l'oreille. Se réjouir d'un rien, et rêver toujours pour ne serait-ce qu'un peu oublier ... Se fondre dans un nouveau décor ? Un bourdonnement qui surgit, et atteint même
avec vigueur, emportant avec lui, la certitude des jours heureux. Pour finalement osciller dans un nuage de coton...


Mercredi 30 avril 2008 à 22:32


Je respire seulement l'ombre d'une présence, cette nuance chagrinante.

Un coup en pleine en figure qui se faufile au travers d'un sourire.
Balancée docilement, au cœur d'une voix ou d'une autre, sans jamais s'y fier...

Je regarde auprès de moi, j'ouvre grand les yeux, j'observe et un soupçon d'admiration apparaît dans mes yeux rougis. Mais la lueur s'effritant, tête baissée, je me replonge là où rien ne m'échappe. Incertaine, ou dépassée, je me jette à cœur ouvert, me croyant intouchable, dans ce ciel d'un bleu intense, et je m'y perds quelques instants, hélas trop courts pour devenir magiques.

J'oscille doucement, laissant s'évaporer quelques faibles espoirs. Une Mademoiz'ailes.
 Volatile que cherches-tu ? Une ombre, une silhouette peut être. Un vol après l'autre, virevolter un peu sans s'y attendre, et toucher de plus près ce nuage si précieux ?


Mercredi 23 avril 2008 à 21:21


"
Te supplier de me revenir et tout faire pour te voir partir et viens!
  Emmène moi là bas, donne moi la main que je ne la prenne pas..."



Eli, by Paul.

Elle s'y projette, sans un regard. Ni à gauche, ni à droite.
Subjuguée, ou emportée, elle tourne et virevolte.
Tombant finalement nez à nez avec un tourbillon proche de l'inconnu.
Elle chavire presque. Et se laisse porter par cette vague inattendue...



Elle court, tentant vainement d'aller plus vite. Toujours rattrapée.
Elle s'échappe, puis s'abrite. L'emprisonnant d'un sarcasme, elle ne s'y piègera pas ?



Jeudi 10 avril 2008 à 0:32

"Parce que toutes les étoiles ne sont pas dans le firmament..."

La glace te submerge, le silence t'entoure et te berce... Mais ne t'y réfugie pas trop longtemps !
Je ne peux voir la princesse que tu vois en moi. Give me your eyes? Because I can't be with you.





J'tente simplement te trouver le bon accord, un justesse, une harmonie, pour cette mélodie qui sonnent faux dans ma tête.
Je ne sais quelle corde attraper, je sais pourtant que je ne veux pas de celle-là. Les notes m'échappent...
Le cœur à peine bercé, je me promets que je ne m'y précipiterais plus. Et ce sang qui se glace.

"Something has left my life and I don't know where it went to
Somebody caused me strife and it's not what I was seeking..."

Dimanche 6 avril 2008 à 21:31

Souvenir d'un beau soir d'été pour moi.
L'été s'approche. Mais il ne m'amènera sans doute pas là-bas.
Portée si loin par ce qu'elles apportent. Douce luminosité qui éveille leur gaité.



By Paul.

Un manque qui pèse ou un cœur qui s'allège. Simplement aboulie?
Contradiction qui me construise. Celle-là, et puis une autre, toujours attelée à ma chair.


"J'ai dans le cœur autant de nœuds
Que d'étoiles qui filent pour faire des vœux
Des fleurs qui fanent et qui renaissent
Des pluies de rêve, des nuits d'ivresse."


La paresse de l'esprit me gagne. Peu à peu dissipée, pousse moi voir ?
La falaise n'est pas si loin. La vague m'emporte et me déporte...

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