uncannily-starry

Plein d'étoiles

Mercredi 23 avril 2008 à 21:21


"
Te supplier de me revenir et tout faire pour te voir partir et viens!
  Emmène moi là bas, donne moi la main que je ne la prenne pas..."



Eli, by Paul.

Elle s'y projette, sans un regard. Ni à gauche, ni à droite.
Subjuguée, ou emportée, elle tourne et virevolte.
Tombant finalement nez à nez avec un tourbillon proche de l'inconnu.
Elle chavire presque. Et se laisse porter par cette vague inattendue...



Elle court, tentant vainement d'aller plus vite. Toujours rattrapée.
Elle s'échappe, puis s'abrite. L'emprisonnant d'un sarcasme, elle ne s'y piègera pas ?



Dimanche 6 avril 2008 à 21:31

Souvenir d'un beau soir d'été pour moi.
L'été s'approche. Mais il ne m'amènera sans doute pas là-bas.
Portée si loin par ce qu'elles apportent. Douce luminosité qui éveille leur gaité.



By Paul.

Un manque qui pèse ou un cœur qui s'allège. Simplement aboulie?
Contradiction qui me construise. Celle-là, et puis une autre, toujours attelée à ma chair.


"J'ai dans le cœur autant de nœuds
Que d'étoiles qui filent pour faire des vœux
Des fleurs qui fanent et qui renaissent
Des pluies de rêve, des nuits d'ivresse."


La paresse de l'esprit me gagne. Peu à peu dissipée, pousse moi voir ?
La falaise n'est pas si loin. La vague m'emporte et me déporte...

Jeudi 28 février 2008 à 22:51

There were no stars. But you were there. Nice evening.



Montmorency falls, by Paul.

C'est comme ça, ça s'envole, et puis finalement ça reste. Et on ne comprend pas toujours bien pourquoi.
Pis y'a les rêves, ceux que toi, tu qualifies d'épineux. Une goutte d'eau peut être? Un sourire en coin, ou bien l'infime mensonge auquel j'appartiens. A ne pas oublier cette peur du vide ou encore ce nouveau visage. Tout s'additionne bien vite. Trop vite j'en ai peur. Tu vois, comme le rivage s'étend là-bas? Mais moi, je ne te vois plus. Retiens-moi? Souris. Regarde, écorchée à vif, rien ne scintille plus de la même façon. Oublie, ce n'est rien.

Mercredi 20 février 2008 à 14:42

Simulacre de l'espoir.

 Un à un, trié, choisi, séparé, pesé et même estimé.
Et une course à la montre, qui ne nous laisse jamais atteindre la ligne d'arrivée.

Une simple bagatelle à l'allure des mille et une nuits. Flashback.
Un instant se perdre ici ou là, se figurer que tout est toujours plus loin.

Débordant ou récurrent, lutter pour ne plus s'en débarrasser.
Inutilement exténuante, l'ombre dépasse le maître, la bataille approche, la fin aussi peut être?
[Don't Lie Me.]

Egarées, puis éparpillées, ses miettes qui finalement ne s'envoleront pas...

Le temps qui passe, mais pas pour elle. Colère enfouie d'un lendemain absent.
Dis, pourquoi joue-t-elle à cache-cache?

< Say Me That All Is Over Now. >
Not Yet, Wait, And Wait And Wait Again.






La vitesse l'échafaude, ne bascule pas, elle ne te rattrapera pas là-bas.
Et griffonner les quelques mots qu'ils restent...

[ Remind You. ]

Et surtout ne plus rêver.

Miroitantes pensées d'un passant à un autre.
Acclamation soudaine et surprenante.


Regarde la, son sourire soulève ce voile étoilé. Serait-ce à s'y échouer?

Chantant la tristesse que masquent ces mots,
le ciel étoilé la reprend sans tourment, la laissant y perdre la voix.

[ Sometimes Empty, Not Ever. Bad Time. ]

Pétrifiée. Et ce ciel bleu, doux songe d'une nuit d'été, consent l'anticipation d'un jour d'antan.
Remémore-toi ce soir-là, et puis celui-là aussi, ou encore celui-là...

[ AndTheThingThat Freaks Me Out... ]

Vendredi 21 décembre 2007 à 16:28


Les yeux braqués ou un regard échangé?
Qu'importe après tout, le temps fuit peu à peu.
 Ombre fulgurante du passé ou furtive pensée,
un sourire attrapé au vol d'une soirée.

Et se donner au moins, l'impression d'exister.


Un feu de bingal au loin, sous cette pluie d'étoiles, qui recouvre ces coeurs ébahis, ébahis de tant de mots imprononcés, et, découvrant au fil du temps, le souffle du vent qui s'évapore avec l'instant.


Se fondre dans le décor, en perdant ses traces dans ce chemin sans fin. Et toucher, encore de plus près, ce bonheur qui te frôle,
et t'emporte même, si l'envie t'en prend.


Folie passagère de l'obscure clarté, d'un nuage qui passe dans ce ciel non atteint, de cette déception qui s'empoisonne l'esprit en donnant, misérablement, une once d'importance à la vie.





Et une photo de Paul, parce que là-bas, il neige.

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