Les yeux braqués ou un regard échangé?
Qu'importe après tout, le temps fuit peu à peu.
Ombre fulgurante du passé ou furtive pensée,
un sourire attrapé au vol d'une soirée.
Et se donner au moins, l'impression d'exister.
Un feu de bingal au loin, sous cette pluie d'étoiles, qui recouvre ces coeurs ébahis, ébahis de tant de mots imprononcés, et, découvrant au fil du temps, le souffle du vent qui s'évapore avec l'instant.
Se fondre dans le décor, en perdant ses traces dans ce chemin sans fin. Et toucher, encore de plus près, ce bonheur qui te frôle,
et t'emporte même, si l'envie t'en prend.
Folie passagère de l'obscure clarté, d'un nuage qui passe dans ce ciel non atteint, de cette déception qui s'empoisonne l'esprit en donnant, misérablement, une once d'importance à la vie.
Et une photo de Paul, parce que là-bas, il neige.
bref, je ne t'empêcherais jamais d'arrêter si tu ne peux plus, puisque j'aime tout ce que tu écris. c'est tellement beau. ^^